Des commentaires sur "De la Part d'Aloïs"

Hier j'ai reçu deux commentaires sur mon nouveau livre. Ils m'ont fait chaud au coeur, je vous les livre donc :

Il est toujours difficile d'être confronté à ce que l'on a vécu. Si proche de ma mère, j'ai senti ce mal me la voler, l'éloigner de moi au point de ne plus me reconnaître. je me suis battu sept ans. Après ces sept années interminables, et malgré dix ans passés depuis son départ, je ressens encore aujourd'hui, la culpabilité de n'avoir pas fait assez, de n'avoir pas toujours, pu trouver la force d'affronter ce regard perdu; cette main ridée qui cherchait dans le vide, une force surhumaine pour la sauver du gouffre. Le malade s'enfonce dans le néant, se débat contre une noyade inévitable. Et, nous avons beau ramer, nous ne l'atteignons jamais. Le livre de Chantal est un témoignage cru, cruel, mais vrai et tellement réconfortant pour tous ceux qui ont vécu une telle expérience. Il réchauffe l'âme endolorie, il fait comprendre la détresse des proches et surtout, m'a permis d'admettre comme supportable, les limites de chacun. Je me suis senti si proche, tellement confronté à ma faiblesse, que j'y ai trouvé les forces de pardonner mes impatiences, mes manques et mes faiblesses. Merci de nous avoir fait partager une histoire humaine, si empreinte d'humanisme et de sincérité. J'y ai trouvé un réel réconfort. Pierre

Le récit commence doucement. On entre dans cette famille ordinaire , et pourtant, si spéciale. La mère "fantasque", le père effacé. Des gens simples qui n'ont pas une vie heureuse, seulement parce qu'ils ne savent pas trouver le bonheur. La fille (l'auteur) nous raconte ce qu'elle vit avec un grand détachement, on n'a pas l'impression que ça lui arrive , à elle. Et puis, on avance dans le récit comme avance la maladie. L'auteur REALISE ! elle réalise son impuissance, ses malheurs: avoir un fils autiste, un père qui vient de déceder, une mère à moitié folle. Pour couronner le tout, même le père de son enfant décède dans cette période. Elle se révolte contre la société qui ne sait pas s'occuper de ses vieux, cette société qui les traite plus mal que les chiens.

Je ne suis pas une fan de témoignages, mais celui-ci est poignant de par l'humilité de l'auteur. Qui aurait été capable de faire face à tant de malheurs, sans jamais baisser les bras et pleurnicher sur son sort ? On ne peut qu'admirer le courage de cette femme, elle est exceptionnelle. Katarina.

Avec sa beauté étrange d'ailes de papillons, votre livre m'a touché par son implacable vérité humaine, sa sincérité toute nue, ses impudiques confidences à des lecteurs dès lors amis intimes. C'est peut-être pour ça qu'on le lit avec empathie, et qu'en le refermant ému, Chantal, on a envie de vous dire : merci !" Alain.

J'ai la gorge nouée, j'ai aussi ri, jaune parfois et franchement à d'autres passages et je trouve que tu as trouvé le ton juste pour parler de cette maladie horrible qu'est Alzheimer. Tu as beaucoup mouillé ta chemise en retournant dans ton passé et on imagine parfaitement bien la personnalité de tes parents. Gigi me hante depuis que tu me l'as fait revivre au gré des tes pages, on pleure avec toi à la mort de ton père. On aimerait dire "pouce", c'est trop pour une seule femme, tout ce que tu as vécu, et  moi je n'ai pu lâcher ton livre avant la dernière ligne. Je me suis endormie les yeux rouges et ma Gilberte à moi est revenue se mettre devant mes yeux; il y a tant de similitudes entre nos deux histoires. Alors bravo, ma Chantal. Ton livre est touchant, il apprend beaucoup sur Aloïs, il n'est jamais larmoyant. C'est du grand art ! Euh...un tout petit détail. C'est Tino Rossi qui chantait "Marinella", pas Luis Mariano... Anne.

SI VOUS DESIREZ LIRE DES PASSAGES DU LIVRE, VOUS POUVEZ LE FAIRE VIA LE SITE DE L'EDITEUR :

www.coetquen.com  Cliquez dans "témoignages" puis sur la photo du livre "De la part d'Aloïs"

Quelques mots vallent mieux qu'un long discours.